Les Moustiques
Les 3 familles de moustiques les plus courantes sont les moustiques aedes, les moustiques anophèles, et les moustiques culex.
- Le groupe aedes renferme quelques 263 espèces de moustiques. Les plus connus sont l’aedes aegypti et l’aedes albopictus (moustique tigre). Ces moustiques sont les vecteurs pour la dengue, le chicungunya et la fièvre jaune.
- Le groupe des moustiques anophèles referme 464 espèces. De nombreux moustiques anophèles peuvent transmettre le paludisme aussi appelé malaria.
- La famille des culex qui renferme 768 espèces. Le moustique commun, Culex pipiens, est le plus rencontré de cette famille. Ce dernier n’a aucun rôle pathogène, si ce n’est de vous empêcher de dormir la nuit.
Le cycle de développement du moustique
1ère période : La phase aquatique, le développement larvaire et nymphal
Une eau stagnante et une température minimum sont des facteurs indispensables pour la prolifération du moustique.
Les œufs
Les œufs sont généralement fusiformes et mesurent environ 1mm de long. Ils sont blanchâtres au moment de la ponte et s’assombrissent dans les heures qui suivent.
Les femelles pondent :
- à la surface de l’eau comme c’est le cas des genres de moustiques Anopheles, Culex et Culiseta ;
- sur un substrat humide susceptible d’être inondé par la suite pour le genre de moustique Aedes.
Les œufs du genre Aedes qui sont pondus isolément sur un substrat humide, doivent attendre d’être submergés pour éclore. Ils peuvent persister à l’état de dormance pendant plusieurs années dans la litière, sur sol humide en attente d’une inondation.
La larve
Toujours aquatique, l’évolution de la larve s’accomplit en quatre stades, séparés par une mue lui permettant de passer d’environ 2 à 12 mm.
La plupart des larves sont mobiles et respirent :
- directement à la surface de l’eau comme c’est le cas pour les Anopheles,
- par l’intermédiaire d’un siphon respiratoire pour les Aedes, Culex et Culiseta, situé à l’extrémité de l’abdomen.
Elles se déplacent par saccades et se nourrissent, généralement par filtration, soit à la surface, soit au fond du gîte larvaire.
La durée du stade larvaire est très variable, de quelques jours, en été, à plusieurs mois.
On trouve des larves dans toutes les collections d’eau, du marais aux fossés pollués, des fosses septiques aux creux d’arbres, sauf dans les eaux courantes.
Ces gîtes peuvent s’étager :
- du bord de la mer à des altitudes élevées et dans des zones très ombragées pour les Aedes ;
- dans des eaux douces pour les Anopheles ;
- dans les eaux polluées pour le Culex pipiens.
Dans certaines conditions, la densité larvaire est telle que les larves peuvent occuper la totalité de la surface du plan d’eau, comme cela peut être le cas pour le Culex pipiens par exemple.
La nymphe
- La nymphe est un stade éphémère de métamorphose qui aboutit à la sortie de l’adulte à la surface de l’eau.
- Les transformations qui permettent au moustique de passer du milieu aquatique au milieu terrestre débutent à la fin du développement larvaire par la lyse des muscles et se poursuivent chez la nymphe par l’élaboration d’un système totalement nouveau.
- Au cours de ce stade nymphal qui dure entre 24 et 48 heures, la nymphe ne se nourrit pas, elle puise dans les réserves stockées au stade larvaire et respire par l’intermédiaire de deux trompettes situées sur le céphalo-thorax et non au bout de l’abdomen comme chez la larve. Les nymphes restent généralement à la surface de l’eau, mais plongent dès qu’elles sont dérangées.
2ᵉ période : La phase aérienne, le moustique adulte vole après avoir émergé puis s’accouple.
Durant cette 2ᵉ période, seule la femelle, après avoir été fécondée, pique pour aspirer environ 1 milligramme de sang contenant des protéines indispensables à la maturation de ses œufs.
Émergence de l’adulte
- Au moment de l’émergence de l’adulte, la cuticule de la nymphe se fend longitudinalement.
- L’adulte se gonfle d’air et s’extrait de l’exuvie (mue) à la surface de l’eau.
Le moustique adulte
- Les premiers moustiques adultes s’envolent à la fin mars. Ils vont pouvoir vivre pendant plusieurs mois. Suivant les espèces, plusieurs générations de moustiques vont se succéder pendant la période estivale. Lorsque le temps se rafraîchit, fin août, leur vie se raccourcit à quelques semaines et à partir de fin septembre en général, ils ne peuvent plus boucler leur cycle vital.
Les lieux de prédilection du moustique
Que ce soit en ville ou à la campagne, le moustique trouve toujours des milieux aquatiques pour pondre et se multiplier.
Le milieu naturel
Le développement larvaire du moustique nécessite la présence d’eau stagnante :
- zones humides inondables ;
- marécages, fossés ;
- anciens bras de rivière ;
- dépressions.
Le milieu artificiel
Le moustique aime aussi les milieux urbains.
Là, il trouve des contenants pouvant recueillir de l’eau où ses larves vont se développer, il s’agit de gîtes qui leur permettent de proliférer aisément. Il affectionne particulièrement les fosses vidangeables, les fosses septiques abandonnées, les vides sanitaires, les bidons de récupération des eaux de pluie, les citernes, les vieux pneus. Bref, tous les récipients pouvant contenir de l’eau.
Les moustiques, vecteurs de maladies
Les moustiques sont capables de transmettre diverses maladies, ce sont des vecteurs de maladies. Pour ce faire, un moustique doit d’abord s’infecter en piquant un malade. Après un certain temps (environ 10 jours), le moustique est infectieux et peut transmettre la maladie. Tous les moustiques ne sont pas vecteurs de toutes les maladies. Par exemple, le paludisme ne peut être transmis que par les moustiques du genre Anophèle, tandis que les moustiques tigres sont entre autres vecteurs de la dengue.
La spécialisation envers différents hôtes a une influence sur la maladie qu’un moustique peut transmettre. Par exemple, le moustique Aedes aegypti, vecteur de la fièvre jaune, est fortement spécialisé à l’homme et son environnement. C’est pourquoi il peut également transmettre d’autres maladies à l’homme comme la dengue, zika ou le chikungunya en plus de la fièvre jaune.
D’autres espèces, moins spécialisées, peuvent se rendre dangereuses différemment. En effet, ces espèces peuvent se nourrir du sang d’un oiseau ou d’un cheval infecté par le virus du Nil occidental et plus tard transmettre ce virus à l’Homme.
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