LES REPTILES – BIOLOGIE ET COMPORTEMENT
Les serpents ou Ophidiens sont des animaux constituants un ordre de reptiles. Les serpents sont des animaux carnivores qui se nourrissent d’autres animaux plus petits qu’eux et d’œufs. Certains sont venimeux et dangereux, et d’autres inoffensifs.
Le cycle reproductif du serpent
Étant donné que le serpent est un animal qui hiberne, la période de reproduction s’étend donc depuis l’arrivée du printemps jusqu’au milieu de l’automne, lorsque les températures commencent à baisser. Le type de reproduction est surprenant car le couple de partenaires sexuels ne vit pas souvent ensemble et préfère un mode de vie de façon indépendante. Pour permettre tout de même la fécondation en cas de besoin, les femelles ont la capacité de stocker des spermatozoïdes. De ce fait, lorsqu’elles souhaitent enfanter, elles peuvent réutiliser cette semence pour rejoindre leur ovule et leur permettre d’être enceinte.
Le serpent….animal Ovipare ou Vivipare ?
Plusieurs espèces de serpents sont ovipares, ce qui signifie que les femelles pondent des œufs. Elles sont davantage présentes dans les régions chaudes, car des conditions climatiques favorables sont indispensables au développement de l’enfant. Après avoir pondu l’œuf, il faudra attendre jusqu’à trois mois pour qu’ils soient assez développés et pour éclore. Pendant ce temps, la femelle cherche un endroit protégé afin d’y garder ses œufs au chaud. Le plus souvent, ce sont des végétaux morts et des éléments en cours de pourriture qui sont choisis, car ils constituent de très bons isolants. Le lieu choisi doit posséder une certaine humidité parce que l’œuf du serpent va absorber de l’eau et de l’oxygène pendant toute sa phase de développement. Le nombre d’œufs peut varier en fonction de l’espèce concernée et peut atteindre le nombre de cents.
D’autres espèces sont ovovivipares, le serpent se développe dans le ventre de la mère, au niveau des oviductes. Il s’agit donc toujours d’un œuf, mais qui restera interne jusqu’au moment de l’éclosion. Les serpents de mer ou les espèces vivant plus souvent dans des espaces aquatiques que terrestres sont de façon pratiquement systématique ovovivipare.
Le processus d’éclosion
Quand l’œuf est arrivé à maturité, le serpenteau qui se trouve à l’intérieur parvient à percer la coquille grâce à une dent d’éclosion prévue à cet effet qui disparaitra quelque temps plus tard. Elle est située sur son museau et chaque bébé sait s’en servir de façon innée, ce qui permet alors aux serpents de continuer à proliférer, d’autant que de nombreuses femelles se détachent de leurs œufs une fois pondus. Particulièrement fragile dans les premiers jours, il aura pourtant besoin d’une aide extérieure pour survivre, ainsi, il reste proche du lieu d’éclosion pour trouver de quoi se nourrir et profiter de la chaleur présente. Un chauffage et une lumière UV peuvent être installés par les personnes qui réalisent de l’élevage. Pour les serpents venimeux, il faut savoir qu’ils sont capables de créer du venin dès le jour de leur naissance.
La parade nuptiale
Le mâle va en général s’accoupler avec plusieurs femelles pendant cette période. Le phénomène propre aux serpents réside dans le fait qu’ayant été accouplée à plusieurs mâles, la femelle peut enfanter à plusieurs reprises des enfants qui auront tous un géniteur différent. La recherche des partenaires est facilitée si les serpents ont hiberné ensemble, mais la plupart du temps la recherche se fait dans la nature où les spécimens sont nombreux car chacun recherche un partenaire pour l’accouplement. Lorsque le mâle rencontre une femelle qui peut lui convenir, il se frotte à elle, se place sur son dos. La présence de convulsions de la part de la partenaire féminine est le signe qu’elle est prête à s’accoupler et elle relèvera alors la queue pour permettre la copulation. Celle-ci peut durer plusieurs heures chez les serpents.
Savez-vous…..
Que certaines espèces que l’on peut notamment retrouver dans les régions chaudes asiatiques, ne sont constituées que de femelles. Chaque serpent a la capacité exceptionnelle de procréer en pondant des œufs mais ne nécessite pas d’accouplement pour cette pratique. Ce phénomène est appelé : Le phénomène de la parthénogenèse. Forçant l’admiration des scientifiques, les œufs développés ne portent donc que des femelles, mais ils possèdent des caractéristiques particulières. En effet, il s’agit de clones de la mère, car ils présentent le même ADN à tous points de vue, ce qui est un fait réellement exceptionnel. Cependant, il est possible de constater que ces espèces peuvent se multiplier pendant plusieurs générations, mais elles souffrent cependant d’un manque de diversification de leur ADN qui pourrait leur permettre d’améliorer leurs capacités. De cette façon, elles ont des difficultés à s’adapter aux différents espaces et surtout aux différentes conditions climatiques et se font donc de plus en plus rares.
Une couleuvre est inoffensive …… Une vipère est dangereuse ……… Comment les différencier alors ?
Écailles
Une des différences principales est le type d’écailles que possède le serpent sur la tête. Les couleuvres possèdent de grandes écailles leur donnant un aspect « cuirassé », tandis que les vipères possèdent une multitude de petites écailles (certaines vipères peuvent toutefois présenter quelques écailles un peu plus grosses au sommet de la tête)
Pupilles
On peut facilement identifier la vipère ou la couleuvre grâce à leurs pupilles. Les vipères possèdent en effet une pupille en fente verticale (comme celle d’un chat), tandis que les couleuvres possèdent une pupille ronde ! C’est le meilleur moyen, infaillible, pour différencier une couleuvre d’une vipère.
Tête
La forme de la tête diffère selon les couleuvres et les vipères. Les premières possèdent généralement une tête ovale, mais celle-ci peut tendre vers une forme rejoignant le triangle, surtout à l’âge adulte. Les vipères, quant à elles, possèdent une tête plutôt triangulaire et aplatie. (Voir photos concernant l’écaillure des têtes des serpents). Cependant, je vous déconseille d’essayer d’identifier un serpent à l’aide de critère, mais celle-ci peut vous confirmer votre hypothèse.
Corps
En général, le corps de la vipère est trapu, contrairement à celui de la couleuvre, plus effilé et plus mince. De plus, les vipères sont petites, inférieures à 80 centimètres, tandis que certaines couleuvres peuvent atteindre, dans des cas records, 200 centimètres ! Attention, la forme du corps est un critère qui reste assez subjectif et qui est soumis à forte variation suivant l’âge, le sexe et l’état général du serpent observé…Il doit être, comme pour la forme de la tête, un élément venant seulement appuyer la détermination faite à partir de l’écaillure, de la pupille voire de la livrée.
Il y a encore beaucoup de différences, comme la livrée du serpent ! Mais la coloration dorsale en zigzags, souvent attribuée aux vipères, peut être présente chez les couleuvres vipérines, totalement inoffensives, et peut, à l’inverse, avoir tendance à disparaître chez certaines vipères…
Il est toutefois important à rappeler que les vipères n’attaquent jamais l’homme, et tentent toujours de prendre la fuite. Cependant, si la vipère n’a pas le temps de s’enfuir, elle va tenter, dans un premier lieu, de siffler pour avertir de sa présence, et dans un dernier recours, elle tentera de mordre (si on marche dessus par exemple). Les serpents marocains sont protégés, il est interdit de les tuer, et de les retenir en captivité.
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